Qu’il soit utilisé chaque année ou en appoint pour pallier un manque de fourrage ou un déficit de production des prairies, le colza fourrager est un complément idéal des rations grâce à ses très bonnes teneurs en énergie et en protéines. Sa valeur alimentaire est supérieure à celle d’un RGI.
Un complément idéal des rations !
Dans les bonnes conditions, le colza peut-être semé de la fin du printemps à la fin de l’été
Par sa concentration énergétique élevée et sa richesse en azote soluble, le colza fourrager doit-être rationné pour optimiser sa valorisation. Pour cela, l’affouragement en vert ou le pâturage au fil (2 heures par jour) sont à privilégier. Au fil, il faut prévoir une largeur de 5 mètres par vache et avancer le fil quotidiennement de 1,5 à 2 mètres maximum. Avec cette règle, la consommation est proche de 4 kg de MS/vache/jour ce qui représente une économie potentielle de 800 g de soja/vache/jour. Le colza fourrager et le RGI ont une excellente dégradabilité : 95 % après 48 h d’incubation. Il se distingue du RGI par une vitesse de dégradation plus rapide puisqu’elle est supérieure à 90 % après seulement 12 h d’incubation.
Privilégier l’affouragement en vert ou le pâturage au fil
Comme pour les graminées et les légumineuses prairiales, la valeur alimentaire évolue en fonction du cycle de la plante et de manière rapide à partir du stade bourgeonnement. Il est donc recommandé de démarrer tôt le pâturage de manière à optimiser l’exploitation au stade feuillu pour garantir la qualité à 0.91 UFL et 198 g de MAT/kg MS. En démarrant tôt et même si le rendement est moindre, le pâturage en fin de parcelle est réalisé à un stade moins avancé optimisant ainsi la qualité tout au long du cycle d’exploitation.
Exploiter tôt : 0.91 UFL et 198 g de MAT/kg MS
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